Journée N° 26

Jeudi 03 Octobre
Santo Domingo de Silos / Najera
110 KM / 900 M denivellé
https://www.relive.cc/view/vrqDm4NMLwv?hl=fr

Jeudi 3 octobre nous avons passé les 2000 km .....

Dans la fraîcheur matinale, nous remontons de belles gorges calcaires surveillés par de nombreux vautours occupés à leurs toilette matinale. Ils attendent que le soleil réchauffe l’air pour prendre leur envol. Leurs promontoires surplombent la vallée d’une centaine de mètres. Le torticolis nous guette : un œil en l’air, un œil sur la route . Petit à petit la vallée s’ouvre sur un plateau à 1100m d’altitude ou paissent vaches et moutons.






Après un deuxième col à 1250m nous commençons la descente de la Najerilla rivière que nous suivrons sur 60km jusqu’à Najera à 500m.



Dégustation d’une salade fouzitou, jambon et fromage de brebis au milieu d’un pâturage ou quelques vaches ruminent tranquillement. Plus bas un barrage a noyé le plus important village de la vallée : l’église et quelques maisons poussent leurs ruines hors de l’eau. Après 25 km d’une route défoncée un beau billard nous attends.




La vallée se termine  par un verrou calcaire comme à Sisteron. Nous retrouvons des champs de haricots qui poussent sur des tipis de 3 mètres de haut. Plus bas des vignes prennent le relais. Un vent de face transforme la fin de la descente en montée.  






Nous installons notre cuisine de campagne sur le trottoir de l’auberge des pèlerins qui propose un petit micro-ondes pour faire le repas. Ce soir : lentilles aux lard et châtaignes du bord de la route avec des saucisses grillées.

Les blogueurs du jour Chris et Manu.   




Patrick me fait suivre l'article du quotidien espagnol de la province de Zamora ; La Opinion

Copie de l'article de presse qui est paru à zamora le 02.10 suite à notre visite.
En 1er texte en français et ensuite texte en espagnol plus photos. 
Il était une étape obligatoire de son voyage aller-retour de trente jours sur le Camino de Santiago pour rendre visite et honorer le saint. Zamora était dans leurs plans de repos depuis qu'ils ont préparé ce voyage "pour leur intérêt historique", disent-ils. "Notre itinéraire est basé sur des intérêts culturels", souligne ce groupe de français, appartenant à l'association Challenge Tamden Handisport, qui se consacre à parcourir la moitié du monde en tandem, car une partie de ses membres souffrent de déficience visuelle et ont besoin d'un guide pour pouvoir compléter le tour. 
Le groupe qui est arrivé cette semaine à Zamora, dirigé par Daniel Camels et Patrick Wioland , était composé de 18 personnes - la moitié avec cette difficulté en vue - et n'avait pas moins de quatre-vingt-dix kilomètres sur les jambes. "Il y a des jours où nous avons parcouru 120 kilomètres", calculent- ils . Ils portent tous un t-shirt commémorant cette expérience, avec le slogan "Hispanie 2019", qu'ils arborent fièrement lorsqu'ils enlèvent leurs vêtements de cycliste, qui n'ont rien à envier à ceux d'un athlète professionnel.

"Notre objectif est de montrer que nous pouvons associer un handicap tel que la cécité à un handicap valide pour mieux vivre cette situation", expliquent-ils. C'est ainsi qu'est née cette association qui développe ce que l'on appelle en France une "pratique partagée", en l'occurrence avec le vélo tandem , qui aide ces personnes à profiter comme tout un de ces voyages et de nouvelles expériences.

Se lever tôt est obligatoire pour pouvoir terminer chaque étape du parcours balisé qui a débuté le 9 septembre au Pays basque . En chemin, ils disent avoir rencontré des centaines et des centaines de pèlerins "de tous âges et de toutes nationalités". En plus de leurs compagnons tandem, une camionnette les aide également à rendre leur voyage plus supportable, en chargeant avec des macutos et même avec les ustensiles de cuisine dont ils se servent pour préparer leurs repas à leur arrêt obligatoire en milieu de matinée pour reprendre des forces, car , bien qu’ils le fassent tôt, ils les apprécient déjà dans des auberges de jeunesse ou des auberges de jeunesse et des hôtels où ils restent pour se remettre de l’étape du lendemain.

Les plus compliquées des journées déjà effectuées ont été les journées de forte chaleur et les lève-tôt, puisqu'ils doivent être à pied à six heures du matin, "en plus de la pente occasionnelle de la route", se souviennent également les cyclistes.

Après avoir vénéré le saint galicien et passé une journée à Saint-Jacques-de-Compostelle , après avoir dormi dans l'un des pavillons de son pèlerin avec le reste des voyageurs du monde entier, la visite à deux roues à pédales partagées les a emmenés au Portugal, arrivant ainsi à Zamora, avant de continuer par Pampelune et de revenir au port de Saint Jean, déjà dans sa France natale.

Le Camino de Santiago - qui ajoutera 2 300 kilomètres de pédalage entre villages d’Espagne et du Portugal - n’est que l’une des nombreuses sorties de ce groupe, laissant ainsi leur handicap en arrière-plan, qui ne les a jamais empêchés de voyager et de visiter des lieux aussi différents que l'Amérique latine - qu'ils ont traversée en 2014, de l'Atlantique au Pacifique, en passant par les montagnes des Andes -, la mer Adriatique, avec l'Italie et la Croatie comme pays protagonistes, a même parcouru 2 000 kilomètres Thaïlande Les reste tous pendant un mois intense pour montrer que la volonté et le désir de connaître de nouveaux lieux sont bien plus forts que les handicaps de chacun.

Fin de citation en français

Texte en espagnol
Era parada obligatoria en su viaje de treinta días de ida y vuelta por el Camino de Santiago para visitar y honrar al santo. Zamora estaba en sus planes de descanso desde que prepararon este viaje "por su interés histórico", aseguran. "Nuestra ruta se basa en intereses culturales", subraya este grupo de franceses, pertenecientes a la asociación Challenge Tamden Handisport, que se dedica a recorrer medio mundo en tándem, puesto que parte de sus integrantes sufren alguna deficiencia visual y necesitan un guía para poder completar el recorrido.
Pedaladas hasta la perla del Duero
Franceses con discapacidad visual realizan el Camino de Santiago
Era parada obligatoria en su viaje de treinta días de ida y vuelta por el Camino de Santiago para visitar y honrar al santo. Zamora estaba en sus planes de descanso desde que prepararon este viaje "por su interés histórico", aseguran. "Nuestra ruta se basa en intereses culturales", subraya este grupo de franceses, pertenecientes a la asociación Challenge Tamden Handisport, que se dedica a recorrer medio mundo en tándem, puesto que parte de sus integrantes sufren alguna deficiencia visual y necesitan un guía para poder completar el recorrido.
El grupo que llegó esta semana a Zamora, capitaneado por Daniel Camels y Patrick Wioland, estaba formado por 18 personas –la mitad de ellas con esa dificultad en la vista– y llevaba en las piernas nada menos noventa kilómetros en sus piernas. "Hay días que hemos llegado a hacer tiradas de 120 kilómetros", calculan. Todos ellos tienen una camiseta conmemorativa de esta experiencia, con el lema "Hispanie 2019", que muestran con orgullo cuando se quitan su indumentaria de ciclista, que nada tiene que envidiar a la de cualquier deportista profesional.
"Nuestro objetivo es demostrar que podemos asociar una discapacidad como la ceguera con una discapacidad válida para vivir mejor esta situación", explican. De ahí surgió esta asociación que desarrolla lo que en Francia se conoce como "práctica compartida", en esta caso con bicicletas tándem, que ayudan a que estas personas disfruten como cualquier otro de estos viajes y nuevas experiencias.
Madrugar es obligatorio para poder concluir cada etapa del recorrido marcado, que comenzó el pasado 9 de septiembre en el País Vasco. Por el camino aseguran que se han encontrado con cientos y cientos de peregrinos "de todas las edades y nacionalidades". Además de sus compañeros de tándem, una furgoneta también les ayuda a hacer más llevadero su periplo, cargando con macutos e incluso con los utensilios de cocina que utilizan para hacer las comidas en su parada obligada de media mañana para recuperar fuerzas, puesto que las cenas, aunque tempranas, ya las disfrutan en los albergues o pequeños hostales y hoteles donde se alojan para recuperarse de cara a la etapa de la siguiente jornada.
Lo más complicado de las jornadas ya realizadas han sido los días de intenso calor y los madrugones, ya que deben estar en pie a las seis de la mañana, "además de alguna que otra cuesta del camino", también recuerdan los ciclistas.
Tras venerar al santo gallego y pasar alguna jornada en Santiago de Compostela, durmiendo en uno de sus albergues de peregrinos con el resto de viajeros llegados de todas partes del mundo, el recorrido de vuelta a dos ruedas con pedales compartidos los ha llevado a Portugal, llegando así a Zamora, antes de continuar por Pamplona y regresar al puerto de Saint Jean, ya en su Francia natal.
El Camino de Santiago –con el que sumarán 2.300 kilómetros de pedaladas entre pueblos de España y Portugal– es solo una de las múltiples salidas que este grupo ha realizado, dejando en segundo plano su discapacidad, que nunca les ha frenado para recorrer y visitar lugares tan distintos como América Latina –que atravesaron en 2014, desde el Atlántico hasta el Pacífico, cruzando las montañas de los Andes–, el mar Adriático, con Italia y Croacia como países protagonistas, e incluso han llegado a recorrer 2.000 kilómetros por gran parte de Tailandia. Estancias todas ellas de un intenso mes para demostrar que la fuerza de voluntad y las ganas de conocer nuevos lugares son mucho más fuertes que las discapacidades de cada uno.
Fin du texte en espagnol 




Commentaires


  1. Un petit message de Chantal et Michel pour soutenir les valeureux cyclistes et leur souhaiter bon courage pour leur dernière ascension.
    JMW


    Que de magnifiques paysages,pour ceux qui les regardent dans leur fauteuil, sans fatigue.
    Vous êtes tous extraordinaires .Pilotes, non-voyants,vous avez su susciter l'intérêt de la presse envers vos prouesses.Félicitations.
    Merci, de nous faire partager votre voyage.
    Un peu tardivement,Bon Anniversaire à Christian.Nous étions absents,et venons de découvrir avec retard tous les épisodes de la semaine dernière
    Un coucou aussi à mon filleul,qui suit depuis Barcelone votre périple et ne manque pas de vous encourager.
    A bientôt. Bonne continuation.

    Bises à tous

    Michel et Chantal B.

    Chantal Boidin
    michelchantalboidin@yahoo.fr
    tel 03 28 41 51 96

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